Sous les voûtes des cathédrales, des édifices conventuels ou de simples églises paroissiales, avant même l’avènement de la polyphonie, la modalité grégorienne résonnait en maître et irriguait la vie musicale religieuse dont les échos atteignaient parfois la sphère profane.
Maîtres de chapelle, organistes ou chantres qui servent par leur art le drame liturgique se sont saisis au fil des siècles des monodies grégoriennes pour instaurer un dialogue intemporel riche de nouvelles modalités en composant ici une ornementation, là une polyphonie, là encore une paraphrase ou une fresque évocatrice. À l’instar des Couperin, Bach et bien d’autres hier, Tournemire, Dupré, Duruflé ou Escaich par exemple ont repris plus récemment le flambeau et inscrit leur empreinte dans ce long chemin de l’histoire du répertoire pour l’orgue.
En partenariat avec Les Heures musicales de Pontoise.