C’est dans les années où se déroule La Recherche du temps perdu mais aussi dans celles de sa rédaction, que s’effectue en France un passionnant retour à la musique ancienne. Grâce aux éditeurs, interprètes, enseignants, facteurs ou luthiers, un public de plus en plus nombreux commence à s’intéresser à cette musique.
Le roman de Marcel Proust mentionne assez fréquemment un répertoire musical des XVIIe et XVIIIe siècles, et parfois même un clavecin ou une épinette…
Le récital d’Olivier Baumont, qu’il commente lui-même, présente des œuvres pour clavecin citées dans La Recherche (Rameau, Bach, Haendel, Scarlatti) mais aussi des pièces très rares de contemporains de Proust comme Massenet, Hahn ou Ravel. Petit voyage dans une époque où on considérait la musique ancienne bien différemment d’aujourd’hui.
En partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise, Cergy.