Waed Bouhasssoun chante des poèmes d'amour mystiques et profanes. Elle recueille, dans le vaste répertoire de la poèsie arabe pré-islamique, dans celui des poètes mystiques et arabe-andalous des VIIe au XIIIe siècles et des contemporains, quelques vers, qu'elle met en musique et qu'elle chante en s'accompagnant de son oud.  Jalal-Eddine Rûmi (XIIIe) est rongé par son amour pour le divin, Qays ibn al-Mulawwah, dit Le fou-de-Layla (VIIe) l'est par celui qu'il porte à sa bien-aimée. Al Hallaj (IXe -Xe) se confond avec le divin, alors que Wallada (XIe) jalouse, clame son amour pour Ibn Zaydoun. Le poète arabe contemporain Adonis, lui, exprime son inquiétude, son angoisse et son attente. Waed les associe tous dans son amour pour son pays la Syrie, sa nostalgie pour sa terre natale et Damas la ville de sa jeunesse. 

En partenariat avec la Ville d'Ennery.

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